Créer un site internet

décembre

mardi 5 décembre 2023

B) les combinaisons à facteurs complémentaires

exemple d’un taxi : on associe obligatoirement une voiture et un chauffeur

IC = 1/1 = 1 chaque chauffeur dispose d’une voiture pour produire son service de transport. Si l’on souhaite augmenter le niveau de production, il est nécessaire d’embaucher un nouveau chauffeur et d’acheter une nouvelle voiture :

IC = 2/2 = 1

Nous remarquons que l'intensité capitalistique est constante

fonction de production à facteurs complémentaires : le travail et le capital sont utilisés dans une proportion fixe. Il est impossible de substituer l’un à l’autre : ils sont complémentaires.

Représentation graphique (Doc fonction de production a facteurs complementaires)

C) Quelle combinaison choisir ?

S'il y a un choix à faire, nous sommes donc dans une situation de fonction de production à facteurs substituables et pour une quantité donnée à produire, l’entreprise choisit la fonction de production qui lui permet de minimiser ses coûts, donc de maximixer son profit.

Soit K : la quantité de capital ; L : la quantité de travail ; pK : le prix du capital ; et pL le prix du travail, quelle formule permet de calculer le coût de production ?

Coût de production = K x pK + L x pL

Question 3 du doc.

CC2= 20 x 100 + 120 x 20 = 4400

CC2 = prixL x nb L + prixK x nb d’unités K

L’entreprise a d’abord intérêt à choisir la combinaison 2 car 4400 < 5200. La combinaison 2 est la combinaison qui permet au chef d’entreprise de minimiser ses coûts de production.

Question 4 du doc.

C1 = 40 X 100 + 60 x 40 = 6400

C2 = 20 x 100 + 120 x 40 = 6800

L’entreprise doit utiliser la combinaison C1 : baisse de la quantité de travail car il coûte plus cher et augmentation de la quantité de capital (dont le prix a baissé par rapport au prix du travail).

Questionnement :

-explication des délocalisations mais attention la qualité du travail est également un facteur important (savoir-faire)

-impact de la technologie sur l’emploi : indéterminé (à CT destruction d’emplois mais à LT déversement des emplois d’un secteur à l’autre)

Q3 : Qu’est-ce que la richesse ? Qu’est-ce que le PIB ?

O3 : connaître les principaux indicateurs de la création de richesse de l’entreprise (chiffre d’affaires valeur ajoutée bénéfice) et savoir que le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées.

I/ du chiffre d’affaires à la VA

Nous avons parlé de la production comme résultat : des b&s, c’est l’origine de la richesse. Ne perdons pas de vue ce point, la vraie richesse n’est pas l’argent, mais les biens que l’on peut se procurer avec cet argent. Donc l’origine de la création de richesse, c’est la production de b&s.

Production = prix  x quantités produites

Hypothèse : tout ce qui est produit est vendu.

Production = recette = chiffre d’affaires

Chiffre d’affaires = recette = prix  x quantités vendues = p x Qv.

C’est l’argent qui entre dans l’entreprise. Attention, la création de richesse est une valorisation de la production par le marché. Même lorsqu’il mesure sa production avant l’avoir vendu, le producteur la valorise au prix de marché.

Mais est-ce que cela correspond à la richesse réellement créée par le producteur ?

Si un producteur de table vend une table au prix de 100 euros la table on ne peut pas dire qu’il a créé 100 euros de richesse. En effet, pour produire cette table, le producteur a eu besoin de bois, de peinture, de clous et de vis qu’il a dû acheter et qui sont des éléments importants qui composent son prix de vente.

t.à.f pour le 12/12 : préparer l'interrogation écrite (programme : chapitre 1, Q1 et Q2)

jeudi 7 décembre 2023

Si un producteur de table vend une table au prix de 100 euros la table on ne peut pas dire qu’il a créé 100 euros de richesse. En effet, pour produire cette table, le producteur a eu besoin de bois, de peinture, de clous et de vis qu’il a dû acheter et qui sont des éléments importants qui composent son prix de vente.

doc. la valeur ajoutée de la fabrication d'un sac à dos (Doc la valeur ajoutee de la production d un sac a dos)

Appelons valeur ajoutée, la richesse réellement créée par l’entreprise. Il s’agit de la richesse réellement ajoutée à la valeur des consommations intermédiaires.

VA = CA – CI

Avec CA : le chiffre d’affaires = p x Qv

CI (consommation intermédiaires) : ensemble des biens et services qui sont détruits, transformés et incorporés au produit fini au cours du processus de production.

La Valeur Ajoutée, c’est la richesse créée par l’entreprise.

Répondre à la question 3

La valeur ajoutée d’un sac s’élève à :

VA= 50 – ( 6 + 3 + 0,3 + 0,5 + 1,5 + 2,7) = 50 – 14 = 36

Le chiffre d’affaires associé à la vente des 100000 sacs s’élève à :

CA = 50 x 100000 = 5 000 000 euros

Calculez la valeur ajoutée pour 100 000 sacs à dos.

VAglobale = 36 x 100 000 = 3 600 000

 La VA de l’entreprise de sacs à dos s’élève à 3,6 millions d’euros si elle vend 100 000 sacs. L’entreprise aura alors créé 3,6 millions d'euros de richesse.

Il est important de retirer la valeur des consommations intermédiaires à la valeur de la production pour au moins deux raisons :

-le producteur de sac à dos n’a pas produit lui-même les éléments nécessaires à la production du sac, il les a achetés, il doit donc retirer leur valeur de la richesse qu’il récupère (le prix) en vendant le bien. La valeur (le prix) du sac dépend de tous les éléments qui le composent et de la valeur ajoutée par l’entreprise (assemblage).

-si la valeur des consommation intermédiaires n’étaient pas retirée du calcul de la VA alors la valeur des CI serait comptabilisée plusieurs fois : dans la richesse produite par les fournisseurs de ces consommations intermédiaires mais également dans la valeur de la richesse produite par le client de ces fournisseurs.

II/ de la VA au bénéfice (la répartition de la VA)

Que fait-on de la richesse ainsi créée ? comment le gâteau se répartit-il ?

doc. de la valeur ajoutée aux usages du bénéfice (Doc de la valeur ajoutee a l usage du benefice net)

VA = salaires et cotisations + impôts sur la production + excédent brut d’exploitation (EBE)

EBE = bénéfice net + intérêts versés aux prêteurs + impôts sur les bénéfices

Bénéfice net = dividendes + épargen brute (EB)

EB = subventions aux associations + investissements + placements financiers + résultat net

doc. le partage de la VA (Doc partage de la va)

Bénéfice: différence entre tous les produits (CA) et toutes les charges (toutes les dépenses) vis-à-vis d’agents étrangers à l’entreprise. Il peut être en totalité ou partiellement distribué aux propriétaires (dividendes) ou être mis en réserve pour par exemple, investir ultérieurement.

Mise en évidence de tous les secteurs institutionnels et de leurs revenus :

-ménages (salaires et cotisations + dividendes)

-Sociétés financières – banques (intérêts versés aux prêteurs)

-Sociétés non financières (investissements  +  dividendes dividendes)

-Associations (subventions)

-Etat – APU (impôts sur la production et sur les bénéfices),

-Reste du monde (dividendes + investissements + intérêts)

Questions subsidiaires ?

-Une hausse des salaires modifie-t-elle la valeur ajoutée ?

Non, la valeur ajoutée est une donnée de départ, on ne peut la modifier, la seule chose que l'on puisse faire est de modifier sa répartition.

 -A l’inverse, une hausse des salaires a-t-elle une influence sur le niveau de l’excédent brut d’exploitation ? Pourquoi ?

Oui, une hausse de salaire a une influence sur le niveau de l'excédent brut d'exploitation car la valeur ajoutée étant donnée (on ne peut la modifier), si l'entreprise décide d'augmenter ses salariés, il faudra alors qu'elle diminue l'excédent brut d'exploitation (on raisonne à impôts constants).

 -Les salaires et les profits peuvent-ils simultanément augmenter ? A quelles conditions ?

Les profits et les salaires peuvent augmenter simultanément à deux conditions : soit la valeur ajoutée augmente et il est possible d'augmenter les deux simultanément, soit la valeur ajoutée est constante et il faut alors que les impôts prélevés par l'Etat diminuent.

 Doc.2 p.40 –

-Calculez la part des salaires dans la VA et rédigez une phrase avec votre résultat.

Part des salaires : salaires / VA  x 100 = 66

en France en 2017, d’après le Magnard, sur 100 euros de VA (de richesse créée) par les entreprises, 66 sont destinés à la rémunération des salariés.

-Calculez la part des profits (taux de marge) = EBE/ VA x 100  et rédigez une phrase

Part des profits (taux de marge) = EBE/ VA x 100 = 32

En France en 2017 d’après le manuel Magnard, sur 100 euros de VA, 32 sont destinés à la rémunération du capital (destinés aux capitalistes), destinés au profit

mardi 12 décembre 2023

interrogation écrite (30 minutes)

retour au cours

Questions subsidiaires ?

-Une hausse des salaires modifie-t-elle la valeur ajoutée ?

Non, la valeur ajoutée est une donnée de départ, on ne peut la modifier, la seule chose que l'on puisse faire est de modifier sa répartition.

 -A l’inverse, une hausse des salaires a-t-elle une influence sur le niveau de l’excédent brut d’exploitation ? Pourquoi ?

Oui, une hausse de salaire a une influence sur le niveau de l'excédent brut d'exploitation car la valeur ajoutée étant donnée (on ne peut la modifier), si l'entreprise décide d'augmenter ses salariés, il faudra alors qu'elle diminue l'excédent brut d'exploitation (on raisonne à impôts constants).

 -Les salaires et les profits peuvent-ils simultanément augmenter ? A quelles conditions ?

Les profits et les salaires peuvent augmenter simultanément à deux conditions : soit la valeur ajoutée augmente et il est possible d'augmenter les deux simultanément, soit la valeur ajoutée est constante et il faut alors que les impôts prélevés par l'Etat diminuent.

 Doc.2 p.40 –

-Calculez la part des salaires dans la VA et rédigez une phrase avec votre résultat.

Part des salaires : salaires / VA  x 100 = 66

en France en 2017, d’après le Magnard, sur 100 euros de VA (de richesse créée) par les entreprises, 66 sont destinés à la rémunération des salariés.

-Calculez la part des profits (taux de marge) = EBE/ VA x 100  et rédigez une phrase

Part des profits (taux de marge) = EBE/ VA x 100 = 32

En France en 2017 d’après le manuel Magnard, sur 100 euros de VA, 32 sont destinés à la rémunération du capital (destinés aux capitalistes), destinés au profit.

mardi 19 décembre 2023

correction de l'IE du 12/12

retour au cours

III/ le calcul du PIB

doc.2 p.42

Les trois approches du PIB

-approche par la production (approche par l’offre) : c’est ce que nous avons vu précédemment, c’est-à-dire le calcul de la valeur ajoutée, auquel on ajoute le montant de la TVA et des droits de douanes qui viennent artificiellement gonfler le prix de vente des produits, donc le chiffre d’affaire de l’entreprise, donc la valeur et donc le PIB. A cela faut-il retrancher les subventions perçues par les entreprises pour les aider à importer des produits susceptibles de rentrer dans la composition des produits finis, de sorte que cela permet de réduire le prix de vente et d’être plus compétitif.

PIB  = Produit intérieur brut = somme des VA + TVA + Droits de douanes – subventions aux importations

-approche par les revenus : la richesse qui a été créée va maintenant être redistribuée entre les agents économiques, nous venons de le voir.

PIB = somme de revenus = salaires et cotisations sociales + impôts sur la production  + EBE

-approche par la dépense (approche par la demande) : les revenus qui ont été distribués vont maintenant être dépensés. Pour bien comprendre tout cela raisonnons à partir de l’équilibre comptable d’une économie :

Offre globale = demande globale

D’où viennent tous les biens et services présents dans l’économie ? (offre globale) et comment sont-ils utilisés ? (demande globale)

Offre globale = PIB + M avec M : importations

Demande globale = C + I + X  avec C : consommation ; I : investissement ; X : exportations

D’où PIB + M  = C +I + X

Les biens présents dans une économie (PIB + M) sont soit consommés (C) soit ils font l’objet d’investissement (I) soit ils sont exportés (X)

L’analyse du PIB montre donc que le même concept peut-être analysé sous trois angles différents. On comprend également que la richesse créée va alimenter un circuit, un circuit économique. De la même façon que le sang irrigue nos organes, la richesse créée alimente un circuit économique composé de tous les secteurs institutionnels.

En France, en 2017, d’après l’INSEE, le PIB de la France s’élève à 2291,7 milliards d’euros. On peut retenir 2500 000 000 000 d'euros comme ordre de grandeur.

jeudi 21 décembre 2023

correction de l'étude de document (IE)

retour au travaux de groupes.

Q4 : Qu’est-ce que la croissance économique ?

O4 : savoir que la croissance économique est la variation du PIB et en connaître les grandes tendances mondiales sur plusieurs siècles.

I/ calculer la croissance économique

Niveau du produit intérieur brut

Milliards d’euros, données brutes

2016

2017

2018

PIB en euros courants

2234,1

2295,1

2353,1

PIB en euros constants

2197,5

2247,2

2285,9

source : Insee – Comptes nationaux, base 2014

A) le calcul de la croissance économique

Nous raisonnerons dans un premier temps avec les euros courants. Calculer la croissance économique revient à mesurer l’augmentation du PIB entre deux dates

Taux de variation =(Va-Vd) /Vd x 100        avec Va : valeur d’arrivée ;   Vd : valeur de départ.

Calculez le taux de croissance économique en euros courants 2016/17 et rédigez une phrase avec votre résultat :

Taux de croissance économique en euros courant entre 2016 et 2017 :

TC2016/17= ((2295,1-2234,1)/2234,1)x100 =  (61/2234,1) x 100 = 2,73

Entre 2016 et 2017, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros courants a augmenté de 2,73 %

Retour sur la formule :  61/ 2234,1 x 100

le PIB a augmenté de 61 milliards d’euros entre les deux dates. On se demande donc ce que représentent ces 61 milliards par rapport au PIB de 2016, qui s’élève à 2234,1 milliards d’euros. Que représente cette augmentation de 61 milliards par rapport à la donnée de départ ?

réponse : elle représente  2,73% de la donnée de départ, c'est une augmentation de 2,73%

On retient alors que le taux de croissance économique entre t+1 et t s’écrit : (PIBt+1-PIBt)/PIBt x 100

B) La croissance de quoi ?

Le document présente deux mesures du PIB. Les euros courants sont les euros du moment, ceux de l’année considérée, les euros tels qu’on les lit sur les étiquettes des produits. Attention nous utilisons les mêmes euros en 2017, en 2018 ou en 2019, ce sont bien les mêmes pièces, mais elles ont en réalités des valeurs différentes dans la mesure où une même pièce de 1 euros n’a pas le même pouvoir d’achat en 2016 et en 2018. Le pouvoir d’achat est plus faible en 2018 car sur la période les prix ont augmenté (c’est l’inflation). La même pièce de monnaie ne permet pas d’acheter autant de b&s en 2018 qu’’en 2016 car les prix ont augmenté sur la période. C’est ce phénomène que l’on prend en compte avec les euros constants.

Dit autrement, le problème qui est le nôtre est le suivant. Si le PIB en euros courants augmente, cela peut s’expliquer de deux manières : soit les quantités produites ont augmenté, soit leur prix a augmenté. On peut imaginer que la production ait diminué mais que l’augmentation des prix donne l’illusion d’une augmentation de la production.

taux de croissance du PIB en euros constants entre 2016 et 2017 :

Taux de croissance du PIB en euros constants = [(2247,2 - 2197,5) / 2197,5]  x 100 = 2,26

Entre 2016 et 2017, en France, d’après l’INSEE le PIB en euros constants a augmenté de  2,26 %

On observe que le taux de croissance en euros courants est supérieur au taux de croissance en euros constants. C’est normal puisque les euros constants ne tiennent pas compte de l’inflation, on raisonne comme si l’économie ne connaissait pas d’inflation sur la période qui s’étend de 2014 (l’année de base) à 2018. Si la production augmente cela ne résulte que de la hausse des quantités et absolument pas de la hausse des prix. L’écart entre les deux taux de croissance nous montre le poids de l’inflation (2,73 – 2,26 = 0,47) : sur les 2,73 % de croissance observé entre 2016 et 2017, 0,47 points de croissance résulte de la hausse des prix, soit 17% de la croissance (0,47/2,73  x100 = 17).

taux de croissance (courant et constant) entre 2017 et 2018 + phrases :

Courant : (2353,1 – 2295,1)/2295,1  x 100 = 2,53

Entre 2017 et 2018, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros courants a augmenté de 2,53 %.

Constant : (2285,9-2247,2)/2247,2  x100 = 1,72

Entre 2017 et 2018, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros constants a augmenté de 1,72%.

Nous constatons qu’entre 2017 et 2018, la part de la croissance qui résulte de l’inflation a augmenté. Le taux de croissance du PIB en euros courants est supérieur de 0,81 point de croissance à celui du PIB en euros constants (2,53 – 1,72 = 0,81). L’inflation explique donc 0,81 point de croissance sur les 2,53 points observés. Par ailleurs, l’inflation explique 32 % de la croissance (0,81/2,53  x100 = 32).

Par ailleurs, si l’on analyse l’évolution du taux de croissance sur les deux périodes, et pour les euros constants, il passe de 2,26 % à 1,72 %. Le taux de croissance a diminué, on parle d’un ralentissement de la croissance. Il faut bien comprendre que sur les deux périodes, le PIB n’a jamais cessé d’augmenter. Entre 2016 et 2017 il augmente de 2,26 % et entre 2017 et 2018 il augmente de 1,72 %. Comme sur l’autoroute, lorsque la vitesse passe de 120 km/h à 100 km/h, le véhicule ne recule pas, il ralentit. On parle de ralentissement de la croissance lorsque le taux de croissance diminue et d’accélération de la croissance lorsqu’il augmente. Lorsque le PIB diminue, le taux de croissance est négatif.

Croissance économique : augmentation durable et soutenue de la production de richesse dans un pays (en pratique le PIB).