octobre
mardi 3 octobre 2023
Elections des délégués (Linda LI et Youssef HILAL) et de l'éco délégué (Elias ROY)
retour au cours
III/ le travail du sociologue
1) Objet de l’analyse
Expliquer les relations sociales – par quel miracle est-ce que cela tient -il ?
Doc. Comprendre les comportements sociaux (Doc comprendre les comportements sociaux)
Les parents transmettent à leurs enfants des normes et valeurs pour vivre en société (langage social) → recherche de conformité → contrôle social → parfois insuffisant : déviance…
La sociologie repose sur deux questions fondamentales : comment fait-on société ? comment expliquer les comportements sociaux ?
La première question est celle du lien social : marchand, politique, solidarité, proximité. La société est plus qu’une simple somme d’individus, elle est aussi un ensemble de règles, d’organisations, qui nous lient les uns aux autres.
La seconde question est celle du comportement en société ou en groupe. Certains comportements sont valorisés et attendus alors que d’autres sont proscrits. On observe alors que la position et la place que l’on occupe dans la société influent sur nos comportements. Est-ce que certains comportements apparaissent dans certains groupes plutôt que dans d’autres ?
jeudi 5 octobre 2023
La sociologie repose sur deux questions fondamentales : comment fait-on société ? comment expliquer les comportements sociaux ?
La première question est celle du lien social : marchand, politique, solidarité, proximité. La société est plus qu’une simple somme d’individus, elle est aussi un ensemble de règles, d’organisations, qui nous lient les uns aux autres.
La seconde question est celle du comportement en société ou en groupe. Certains comportements sont valorisés et attendus alors que d’autres sont proscrits. On observe alors que la position et la place que l’on occupe dans la société influent sur nos comportements. Est-ce que certains comportements apparaissent dans certains groupes plutôt que dans d’autres ?
2) Dénoncer les inégalités, les mécanismes de domination puisque l’on explique le fonctionnement des relations sociales, expliquer le changement social (sport de combat)
Dénoncer les oppresseurs (les bourgeois face aux prolétaires -Karl Marx- ou les femmes face aux hommes -Pierre Bourdieu-), révéler la complexité des mécanismes de domination.
La sociologie naît un demi-siècle après la révolution française qui a aboli les privilèges de certains et plus généralement les inégalités de droit (tous les hommes naissent libres et égaux en droit), tandis que l’on peut encore faire le constat d’un certain nombre d’inégalités de fait (inégalités dans les faits). Bref, la sociologie est un sport de combat qui doit être utilisé seulement pour se défendre.
Ainsi K. Marx développe-t-il une théorie de l’exploitation de la bourgeoisie sur le prolétariat. L’ouvrier travaille 10 heures par jours. En 3 heures, il produit la richesse qui permet de financer son salaire. Les 7 heures suivantes permettent de produire une richesse uniquement destinée au patron, le bourgeois.
P. Bourdieu développe quant à lui une thèse sur la domination masculine (dont nous reparlerons plus tard).
B) Méthodes, Outils
Attention, la sociologie utilise fortement les enquêtes pour recueillir ces données
doc. holisme/individualisme (Doc holisme et individualisme)
1) Holisme
Un fait social est d’abord un phénomène collectif et régulier repérable par des statistiques. Individu déterminé par des causes qui le dépassent. La société s’est plus qu’une somme d’individu. Les comportements des individus sont le résultat de mécanismes sociaux. Le tout (le système social, son fonctionnement, son organisation)) explique les parties (les individus). On peut comprendre les comportements des individus en comprenant la structure de l’environnement dans lequel ils évoluent.
Dans la sociologie de Marx, la place du prolétaire, en bas de la hiérarchie sociale, l’oblige à vendre sa force de travail à un patron (qui dans la théorie de Marx exploite son salarié). Il n’a pas d’autres choix car il ne possède que sa force de travail. Sa position dans la société détermine son comportement.
Dans une perspective holiste, les embouteillages s’expliquent par le fait que la société est organisée de sorte que la grande majorité des travailleurs commencent leur travail à peu près à la même heure. C’est donc l’organisation sociale qui explique le phénomène social. On commence à travailler à 8 heures, donc tout le monde se déplace entre 7h et 8h, ce qui provoque les embouteillages.
2) Individualisme
Un phénomène social est le résultat des actions individuelles. Pour comprendre un fait social, il faut comprendre la logique des acteurs qui y contribuent. Le tout est expliqué par les parties. Essayons de comprendre les embouteillages à l’entrée de Paris tous les matins. Les individus sont individualistes et égoïstes, ils préfèrent voyager seuls pour écouter leur musique, pour ne pas avoir à faire de détour, pour ne pas être obligé de discuter… donc tout le monde raisonne de la même façon et cela produit les embouteillages. L’individu met en place un raisonnement de type calcul coût/avantage.
Application de la controverse holisme/individualisme a un cas concret : la réussite à l'école.
Illustration de cette opposition avec la réussite à l’école et les visons de Pierre Bourdieu et de Raymond Boudon. Tout le monde peut faire le constat que les enfants de Cadres réussissent mieux scolairement et font des études plus longues. Aucune étude n’établit clairement que les enfants de cadres sont plus intelligents que les enfants d’ouvriers.
Pour Pierre Bourdieu (holisme méthodologique), les enfants de cadres réussissent mieux car ils bénéficient d’une proximité culturelle avec la culture scolaire : les parents lisent, connaissent le système éducatif car ils ont eux-mêmes fait des études, les visites au musée et au théâtre sont plus fréquentes que dans les milieux populaires. C’est donc la position occupée dans l’espace social (en haut ou en bas de la hiérarchie social) qui détermine la possession du capital culturel qui permet de réussir à l’école. Par ailleurs, les milieux de cadres disposent de moyens importants qui permettent de financer des études longues.
capital culturel très important pour l'école. On distingue le capital culturel certifié (diplôme des parents qui peuvent aidés leurs enfants), le capital culturel obectivé (pratique de lecture de livres, de visites de musées, de théâtre...qui permet de mieux réussir à l'école) et de capital culturel incorporé (façon d'être, ambition, façon de parler...). Vient ensuite le rôle du capital économique (avoir de l'argent) pour financer de longues études et enfin le capital social (réseaux de relations permettant par exemple de trouver un stage ou son premier emploi) qui permet une bonne et rapide insertion professionnelle.
Pour R. Boudon (individualisme méthodologique) l’écart de réussite s’explique par la rationalité des acteurs. Au moment de décider de faire une année d’étude supplémentaire, les familles procèdent à un calcul coût avantage. Quel gain espère -t-on tirer de cette année en termes de rémunération et qu’est-ce que cela va-t-il nous coûter ? Les milieux ouvriers considèrent qu’une année d’étude supplémentaire constitue un manque à gagner (car l’enfant pourrait travailler au lieu de faire des études ; par ailleurs ils estiment mal les gains associés à cette année de plus à l’université). Les enfants d’ouvriers font donc des études moins longues non par parce qu’ils sont moins intelligents mais parce que la rationalité les pousse à faire ce type de choix.
Sociologie : science sociale qui étudie l’action des individus et des groupes d’individus dans un contexte social particulier. Elle s’intéresse à la structure et à l’organisation de la société.
IV/ Le travail du politiste
A) Objet
1) Un mot polysémique et androgyne
doc. (Doc le la les politiques de quoi parle t on)
Le terme politique est l’un des plus ambigus de la langue française. Porteurs de sens différents, il apparaît comme un fait social incontestable, universel, mais dont les limites et l’étendue demeure flottante. ( !!! fait social : toute manifestation de la réalité humaine ayant une dimension collective et revêtant une certaine régularité : famille nucléaire, salariat, délinquance juvénile, suicide, la monnaie).
Un mot polysémique
En français : un seul mot pour saisir des réalités diverses alors que la langue anglaise distingue policy et politics. On peut différencier la politique d’une chose qui renvoie à la gestion d’un secteur en particulier (politique agricole, politique des transports – politics-), et la politique d’un homme ou d’une institution définissant la volonté subjective qui anime une stratégie déterminée (la politique du premier ministre- policy-).
Ce mot s’utilise au masculin et au féminin (androgyne).
Le politique : renvoie à l’idée d’un ordre indispensable qui permet aux hommes de vivre ensemble. Il définit l’espace dans lequel les hommes choisissent de soumettre leurs conflits d’intérêts à la régulation d’un pouvoir qui détient le monopole de la violence légitime. (Economie et société, 1922).
La politique : art de gouverner, arriver au pouvoir (gouvernement, hommes de gouvernement, citoyens)
mardi 10 octobre 2023
DS (30 minutes)
retour au cours
Les politiques : les actions gouvernementales mises en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
2. Lien au pouvoir et à autorité de l'Etat
-La politique est ce qui a trait à l’Etat
Etymologie → grec : polis = la cité. La politique s’identifie à l’art de gouverner en vue du bien public mené d’abord dans la cité antique puis dans l’Etat moderne
!!! Cette définition est trop restrictive car elle limite la politique à l’une des modalités possibles de l’organisation des sociétés humaines. Il y a des sociétés qui vivent sans Etat mais aucune ne vit sans politique
mardi 17 octobre 2023
Distribution des photos et des résultats aux test de positionnement en français et amathématiques
correction du DS du 10/10
retour au cours
-La politique est ce qui a trait au pouvoir
Pour les sociologues, la politique est l’exercice du pouvoir. Cette définition est en revanche trop large et tend à diluer la politique dans l’ensemble des réalités sociales. En effet, le pouvoir n’est pas la caractéristique de la seule relation politique, il renvoie à d’autres situations : la famille, l’école, l’entreprise, où il existe là aussi un pouvoir, mais qui ne peut être qualifié de politique.
La politique au sens large désigne l’organisation de la cité. Tout citoyen est amené à se pencher sur la meilleure organisation possible du monde qui l’entoure. En ce sens il est un animal politique. L’application des principes qui oriente une société suppose un pouvoir, ce dernier est étudié par les sciences politiques. Comment s’exerce-t-il ? comment sont choisies les personnes qui le détiennent ? au nom de quoi prennent-ils leurs décisions ? Comment se construisent les opinions ?
B) les outils
1) les sondages
Doc. outil du politiste, le sondage (Doc l outil du politiste le sondage)
Le politiste est un chercheur qui comme les autres se doit d’aborder ses questions avec la plus grande neutralité axiologique (sans passion). Il mobilise pour ses études les outils des sciences sociales qui garantissent la scientificité de l’étude. Ainsi, un sondage d’opinion ou d’intentions de vote, souvent décriés, permet de photographier, avec une marge d’erreur connue, l’Etat de l’opinion et des intentions au moment de l’enquête.
+ doc. expliquer l'abstention (Doc comment expliquer l abstention)
part relative = sous -ensemble / ensemble x 100
taux d'abstention = (nombre d'abstentionnistes / nombre d'inscrits) x 100 = 34
En France, au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017, sur ces individus âgés de 18 à 24 ans inscrits sur les listes électorales, 34 se sont abstenus.
Le chercheur en sciences politique cherche à faire apparaître de grandes spécificités du vote en fonction de caractéristiques propres aux individus (qui vote pour qui et pourquoi ? qui s’abstient et pourquoi ?)
2) Connaissances du fonctionnement des institutions
Parfaite connaissance du fonctionnement des institutions. Droit public et en particulier le droit constitutionnel.
Sciences politiques : discipline qui étudie les phénomènes politiques, c’est-à-dire les processus de conquête du pouvoir, la mise en œuvre des programmes d’action dans la cité et l’analyse de la détention du pouvoir.
en conclusion : Power point sur "les SES et la coupe du monde 2018" : regards croisés due l'économiste, du sociologue et du politiste sur le thème de la coupe du monde (Ses et cdm 2018).
jeudi 19 octobre 2023
Chapitre 1 – Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ?
Q1 : Qui sont les principaux producteurs ?
O1 : savoir illustrer la diversité des producteurs (entreprises, administrations publiques, ESS) et connaître la distinction entre production marchande et non marchande.
I/ la production marchande
Attention, le terme production pose problème. Il peut renvoyer soit au résultat de l’activité de production (ensemble des biens et services produits) soit aux moyens mis en œuvre pour réaliser cette production (quantités de travail et de capital utilisés : main d’œuvre et machines, matières premières).
A) Définition
Doc.2 p.35
Les données en SES :
-valeurs absolues : unité (dollars, barils de pétrole, habitants) + échelle (milliers, millions, milliards)
-valeurs relatives : % : 2 possibilités
-% de répartition : part relative = (sous-ensemble/ensemble) x 100
-% de variation : taux de croissance
En France, en 2016, d’après l’INSEE, le montant de la production marchande s’élève à 3283,4 milliards d’euros (donc valeur absolue).
Le montant de la production correspond à la valorisation de cette production par le marché. Autrement dit, le montant de la production s’élève au nombre de biens vendus multiplié par le prix. Soit un artisan qui fabrique des tables, s’il produit 1000 tables vendues 100 euros pièce, le montant de sa production s’élève à 100 000 d’euros (1000 x 100 =100 000).
Production : prix x quantités produites (ou vendues, nous ferons cette année l’hypothèse que tout ce qui est produit est vendu).
Part de la production marchande dans la production totale :
part relative = (sous-ensemble/ensemble) x 100
Ici nous savons que :
production totale = production marchande + production non marchande
la production totale correspond à l’ « ensemble » et les productions marchande et non marchande aux deux « sous-ensembles ».
Part de la production marchande dans la production totale = (production marchande/ production totale) x 100
Part de la production marchande = (3283,4 / 3874,1) x100 = 84,8
En France, en 2016, d’après l’INSEE, sur 100 euros de biens et services produits, 84,8 en moyenne correspondent à de la production marchande (84,8 en moyenne ont pour origine le secteur marchand).
L’essentiel de la production est le fait des entreprises et a vocation à être vendu sur un marché. Ce sont des biens ou des services.
Biens : produit matériel (pommes, chaussures, vêtements, maison, voiture)
Services : produit immatériel (coupe de cheveux, cours de SES, crédit bancaire, service d’assurance, transport, soins de santé…)
Production des entreprises privées à but lucratif. Ces unités de production combinent du travail et du capital en vue de vendre des biens et des services sur un marché. L’existence d’un marché est nécessaire, comme nous le verrons plus tard dans l’année, pour que naissent les prix de chaque bien et service. En effet, si le producteur se fait une idée du prix du bien qu’il commercialise (cette idée dépendant fortement de ses coûts de production), il n’est jamais certain de ne pas revoir son prix à la hausse ou à la baisse en fonction des fluctuations du marché et de la structure du marché.
Si O>D alors les prix diminuent pour être plus compétitifs que les concurrents
Si O<D alors les prix peuvent augmenter
Dans tous les cas de figure, le producteur ne vend sa production que s’il réalise un profit (une production marchande suppose donc que le prix de vente soit supérieur au prix de production).
production non marchande : biens et services vendus sur un marché à un prix permettant de réalier un bénéfice